Je voudrais pour toi, construire sur la plage
sous les regards des barques près du petit port
un palais de rêve avec de si jolis coquillages
où le murmure des vagues caressera ton corps
Les mouettes dociles, iront au gré du zéphir
célébrer le printemps de notre amour naissant
L’albatros indolent regardera le temps s’enfuir
sur les lueurs opales d’un couchant rougissant
La mer éblouie par la splendeur de ton visage
est bercée par ton chant à l’ombre du gourbet
Le ressac sur les galets polis près du rivage
traçait sur l’écume le fil de tes pas embourbés
La dune évasive regarde cette immense étendue d’eau
La lune rieuse de son flot argenté dissipe ton ennui
La passion vers son île, nous emporte sur son radeau
Douce effusion complice, dès la tombée de la nuit…
Nous irons dans la féérie des profondeurs abyssales
loin des regards envieux, dans cette eau cristalline
Au rythme de la clepsydre s’écoule l’éternité virginale
où nous goûterons à la frénésie de cette union divine…
Sur les ailes de mon inspiration de l’aurore vermeille
embaumée du parfum de rosée dans les mystères du bonheur
Tu es le délice des sens, ma sublime image et ma merveille
Les étoiles jouent sur les flots de tes jolis yeux rieurs.
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