Archives d’un auteur
Skyrock.com, vient ENFIN de désactiver le blog : « mon-relizane.com »Â
Après plus d’un mois d’attente et une correspondance soutenue, l’équipe technique de Skyrock.com, (c’est à son honneur) vient de confirmer le justesse de mes requêtes concernant l’indélicatesse de cet inconscient qui s’est permis en toute quiétude de venir « aspirer » inpunément, TOUT le contenu de mon site ! (El Djame’l Wa ma Hame’l) – Le chameau et ce qu’il transporte !
Evidemment, il est « permis » d’aspirer le contenu d’un site ou blog pour le consulter à loisir hors connexion...
S’approprier le Bien d’autrui est réprimandable !
C’est une atteinte probante à la propriété intellectuelle réprouvée sous tous les cieux et par toutes les cultures ! C’est du plagiat pur et simple…
Merci encore une fois à l’équipe technique de Skyrock.com
pour son obligeance et pour son sens de l’équité et de la justice…
Liens
– Capture d’écran d’un site (Aïn Sefra) ayant publié « Les
Bardes du Melhoun » mais en précisant leur source (Http://goutdemiel.com)
blog-relizane off
– Capture d’écran de la « désactivation » du blog (mon-relizane.skyrock.com)
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Un énergumène a aspiré TOUT le contenu de mon site (peut être avec WinHttrack) et cela sans vergogne ni dignité !
Il se permet le luxe de TOUT publier sur son blog !
Voici le lien de ce blog sur Skyrock.com, le fief des plagiaires de tout acabit !
/mon-relizane.skyrock.com
Cerise sur le gâteau, ce triste personnage, s’est même permis le luxe de s’approprier un de mes poèmes « Dominique » en lui changeant simplement le titre par « TOI » ! Ahurissant…
Vous faites des recherches, vous cogitez et vous prenez de votre temps pour partager avec les autres puis un petit rigolo arrive et vous prend votre labeur, votre temps et s’éclipse débilement pour aller jubiler béatement sous d’autres cieux, en s’appropriant la propriété intellectuelle d’autrui…
Franchement là , je suis profondément dégoûté !
J’ai contacté ce déluré qui porte le pseudo de : mec 60 ans et j’attends une éventuelle réaction de Skyrock.com.
J’espère que ce blog sera supprimé…
Goutdemiel (Kamel)
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Charité romaine (en italien Carità Romana) est le nom traditionnel d’une scène exemplaire. C’est une histoire très surprenante rapportée par divers auteurs anciens, qui la présentent comme un acte exemplaire de piété filiale. Ce récit invraisemblable se retrouve dans les écrits de l’historien romain Valère Maxime ainsi que ceux de Pline l’Ancien, de Solin, de Festus, de Hygin, ou encore ceux de Nicolas Poussin.
Le récit
Cimon, vieillard extrêmement pauvre, emprisonné à Rome pour un délit quelconque, est condamné à mourir de faim dans sa cellule. Péro sa fille, obtient la permission de rendre visite à son père. Le gardien méfiant, s’assurait qu’elle ne lui apportait aucune nourriture. Au fil des des jours, le gardien est surpris de voir que le vieillard était toujours en vie ! Il redoubla de vigilance et surveilla de près Péro qui venait quotidiennement voir son père…
Il appela un autre gardien à la rescousse et ils s’aperçurent alors que la jeune femme allaitait son père de son propre sein ! La nouvelle de cet acte pour le moins insolite, parvint au préteur (magistrat romain) et aux juges qui, devant cet acte de dévouement et d’amour filial, s’empressèrent d’accorder la grâce au vieil homme.
D’après Pline, cette prison, devient un temple consacré à l’amour filial, devant lequel on éleva une colonne qui fut nommée la « colonne du lait » et au bas de laquelle on exposa par la suite les enfants recueillis. Ce lieu devint le « marché aux nourrices »
Ainsi naquit, la légende antique de *Cimon et Péra.
Choix de la toile
Bien sûr, de nombreux peintres se sont inspirés de ce récit pour immortaliser à leurs façons, l’acte de cette « charité romaine » ! Il me fut très difficile de fixer mon choix sur un artiste bien particulier. Aussi, je me résolus de trouver quelques indices assez révélateurs qui pouvaient alors me pousser à prendre la bonne décision ! Ce fut Rubens…
Tout d’abord, l’artiste est un précurseur du style Baroque et un avant-gardiste des contre-réformes ! Il a étudié en Italie, les Å“uvres de Raphaël et surtout du Caravage. Rubens a traité les genres de peinture avec une égale aisance. Ensuite, je voulais éviter les détails qui pouvaient altérer le réalisme du récit sur la toile. Sur certaines toiles par exemple, le prisonnier n’était pas aussi âgé que celui du récit ! La fille sur certaines peintures, portait des vêtements luxueux alors que son père est bien pauvre. Certains seraient sûrement tentés de dire qu’elle serait mariée à un homme riche et que ceci expliquerait cela ! Si cela était le cas, alors le vieillard n’aurait jamais été emprisonné !
L’artiste
Peter Paul Rubens (Pierre Paul Rubens) est un Peintre Flamand
Né en 1577 à Siegen (Allemagne) et mort en 1640 à Anvers (Pays-Bas)
Après la mort de son père, il s’établit à Anvers.
Il fait son apprentissage auprès du maître Otto van Veen. Rubens a dirigé l’un des plus importants ateliers de peinture, nécessaire pour répondre aux nombreuses commandes reçues. Profondément européen il parcouru le Continent autant pour répondre à des commandes et exercer des fonctions diplomatiques auprès des différentes cours européennes.
La Charité romaine
Peter Paul Rubens (1612)
Musée national de l’Ermitage (Saint-Pétersbourg-Russie)
(En haut et à droite, les deux géoliers…)
L’histoire de Cimon et Péra tient lieu d’allégorie de la charité.
L’historique
Le thème s’intégrait dans la réalité historique, sociale et religieuse de l’époque. Le 17e siècle a en effet engendré la vogue des activités de bienfaisance. Les institutions caritatives se sont multipliées. Les riches se consacrèrent à l’assistance des pauvres. Le catholicisme renaissant, s’affirma avec force devant l’enseignement protestant qui ne reconnaissait pas aux bonnes Å“uvres la capacité de participer au salut de l’homme. Dans une telle idéologie, donner son sein devenait le symbole de la charité et du don fait à autrui, aux pauvres et aux affamés.
Donner le sein à son père exprime la miséricorde et le dévouement. c’est une victoire sur soi-même et sur la transgression de la loi qui interdit tout contact charnel entre un père et sa propre fille. Cette transgression est sanctifiée par l’amour parental.
Pérennité
Cette légende inspira de nombreux peintres du 17e siècle européen.
L’artiste baroque Caravaggio (ou Du Caravage) (1571/1610), l’a inséré parmi d’autres, dans son Å“uvre de 1606: « les Sept Å’uvres de Miséricorde » où en bas et à droite de ce tableau monumental, à côté des pieds du cadavre et du porteur de flambeau, il y a une femme qui allaite un homme dont on ne voit que la tête.
Elle fut abondamment représentée par plus de 200 Å“uvres, est signée par Peter Paul Rubens, Le Brun, Caravage, Gravure de Mellan (17e siecle), Nicolas Doucedame, Giovani Fontana (18e siècle), Guido Reni, Saint Bernard par Romanelli, Figurine en Chine (1890-1900), Jean Baptiste Greuze (1767), Mayer, Matthieu Gauthier, Serangeli, Chambéry, Lorenzo Passinelli (1629-1700), Lagrenée dit l’aîné (1781), Jacques Antoine Beaufort, St Bernard de Clairveaux, Lactatio de St Bernard, Les frères Huaud (17e siècle), Bachelier, Jean Goujon (16e siècle), Simon Vouet, Charles Mellin, Jan Vermeer, Matthias Meyvogel 1628, Jean
Baptiste Henri Deshays (18e siècle), Hans Sebald Beham (1544), Louis Jean François Lagrenée, Lamartine Marianne Elisa, Charles Mellin, Johan Zoffany, Christoph Maucher (1690), Giovanni Domenico Cerrini (1609-1681), Jan Janssens (1590-1650), Max Sauco…
Ces tableaux furent tous désignés du nom de Charité Romaine ou Piété Filiale.
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Qu’est-ce qu’une dystopie ?
Une dystopie est un genre littéraire.
Larousse la définit comme une contre-utopie. C’est la description, au moyen d’une fiction, d’un univers déshumanisé et totalitaire, dans lequel les rapports sociaux sont dominés par la science et technologie.
Le précurseur de la dystopie : Eugène Zamiatine Ievgueni Ivanovitch
Il est également ingénieur naval et professeur.
A/« Nous autres« (Ievgueni Ivanovitch Zamiatine) 1920
La dérive totalitaire du régime en Russie, l’inspire et il écrit dès 1920, son chef-d’œuvre : « Nous autres » un roman sur le thème de la dystopie. « Nous Autres » est la première « contre-utopie » d’importance avant « Le meilleur des mondes » d’Huxley (1931) et « 1984 » d’Orwell (1949)… A travers son livre, Zamiatine allie une critique féroce du totalitarisme mathématique, rationaliste et machiniste à une écriture particulièrement poétique et sensible… « Nous autres » décrit l’État Unique, protégé par le Bienfaiteur (société parfaite et logique) où tout est rationalisé par les chiffres et des noms, dans une société dépourvue de liberté et d’individualité car le Bienfaiteur s’oppose au réel bonheur. L’ignorance est synonyme de bonheur. Après avoir délivré le monde, l’État Unique se décide à présent, à apporter le bonheur aux autres habitants de l’univers. Il appelle tous ses numéros à composer des poèmes, à la gloire de l’État Unique. D-503, créateur du vaisseau l’Intégral se décide à écrire un recueil de notes qu’il nommera « Nous autres ». D-503 nous décrit ainsi son monde de paix, sa vie régulée et réglée par une Table des Heures qui va jusqu’à indiquer le nombre exacte de mastications idéalement calculée pour les repas, une société où « nous » compte bien plus que « je ». L’État Unique protège les siens et chacun sait se sacrifier pour L’État Unique ! Ne pas en être capable est bien un signe d’égoïsme. L’État Unique est l’Éden retrouvé, protégé par ses Gardiens. Un monde ou le désir n’existe plus. Il est contrôlé à travers des coupons où chacun peut prendre ce qu’il veut, dans le respect des Heures. Un monde où rien n’est caché : mur de verre et absence de rideaux sont de simples détails qui en disent beaucoup. L’État Unique protège le bonheur. Or, tout n’est pas contrôlable ! Pour l’état, des choses aussi immatérielles que l’imagination et l’amour sont des fléaux. Malheureusement pour lui, le narrateur va les subir tous deux sous différentes formes… Le « je » prendra petit à petit la place du « nous » et le narrateur se retrouvera subitement face à sa conscience ce qui va ébranler ses convictions, avec un choix ultime à faire… – « Nous autres » nous décrit comme « le meilleur des mondes » ou « 1984 », un monde utopique. Zamiatine à travers son personnage s’adresse bien au reste du monde. Ancien bolchévique il voit parfaitement la dérive à venir pour son pays et pour tant d’autres quand l’extrémisme d’une pensée née, s’impose par la force… – « Le meilleur des mondes » et « 1984 » n’ont rien de glorieux, après avoir lu « Nous autres », le livre de Zamiatine ! Il est peut être encore plus inquiétant car l’auteur a parfaitement entrevu l’avenir : le bonheur de tous ne signifie-t-il pas le sacrifice de chacun pour retrouver l’Éden ? Faut-il alors abandonner notre humanité ?
B/« Le meilleur des Mondes« (Aldous Huxley) 1931
Aldous Huxley est né en 1894 dans une famille appartenant à l’élite intellectuelle britannique. Diplômé d’Oxford où il s’est lié d’amitié avec D. H. Lawrence, il surmonte une maladie qui le rend presque aveugle, se marie, voyage en Inde et aux États-Unis. En 1931, il écrit « Le Meilleur des mondes » en seulement quatre mois. C’est un succès international. En 1937, il s’installe à Hollywood où il devient scénariste. Il continuera de publier jusqu’à sa mort en 1963.
Ici, la technologie et la science ont remplacé la liberté et Dieu.
La vie humaine, anesthésiée, est une suite de satisfactions, les êtres naissent in vitro, les désirs s’assouvissent sans risque de reproduction. Les émotions et les sentiments ont été remplacés par des sensations et des instincts programmés. La société de ce « Meilleur des mondes » est organisée, hiérarchisée et uniformisée. Chaque être rangé par catégorie, a sa vocation, ses capacités et ses envies…maîtrisées, disciplinées et accomplies.
Chacun participe à l’ordre général.
On travaille, on consomme et on meurt, sans jamais revendiquer, apprendre ou exulter. Seulement voilà , un homme est né dans cette société, avec un père et une mère et le pire dans tout cela, il a des sentiments et des rêves ! Classé comme « Sauvage », cet homme qui a lu tout Shakespeare ne peut être qu’un danger pour ce « monde civilisé » ! Huxley a plongé le soma du Meilleur des mondes dans une bouillie où se mêlent l’ utilitarisme Fabien ( bonheur personnel ) et le positivisme Comtien ( savoir-pouvoir, notion qui remonte à Platon, et que Foucault n’ a fait que reformuler ). Huxley est le père intellectuel et l’idéologue du mouvement psychédélique.
C/« 1984« (Georges Orwell) 1949Â
Eric Arthur Blair dit George Orwell, est né le 25 juin 1903 à Motihari pendant la période du Raj britannique. Il meurt le 21 janvier 1950 à Londres.
C’est un écrivain et journaliste anglais.
Ici, le décor est beaucoup plus triste car plus proche de la population.
C’est un monde inquiétant et oppressant…
« Supprimer le mot disent-ils et…la chose disparaîtra. »
« Nous ne détruisons pas seulement nos ennemis, nous les changeons. Nous allons vous presser jusqu’à ce que vous soyez vide puis nous vous emplirons de nous-mêmes. Puis nous vous fusillerons. »
Une société de surveillance généralisée et la fin de la vie privée:
– Écoutes téléphoniques hors de contrôle
– Profilage numérique
– Déclenchement de webcams à distance
– Télésurveillance et transparence à outrance.
Le personnage principal de 1984 est Winston Smith.
Il vit en Océania, un pays dominé par une idéologie : l’AngSoc.
L’objectif de l’AngSoc, sous les apparences du Bien proposant le progrès pour TOUS, est d’une simplicité brutale:
– « le pouvoir pour le pouvoir »
– « S’Y maintenir à tout prix »
Et pour cela, quitte à tout liquider même la personne humaine après l’avoir formatée et nettoyé son esprit conformément aux principes de l’AngSoc…
Dans ce même état d’esprit, le socialisme se définit comme étant un collectivisme oligarchique bipolaire caractérisée par une population miséreuse, uniformisée et terrorisée et d’une «une nouvelle aristocratie constituée de bureaucrates, de savants, d’organisateurs de syndicats, d’experts en publicité, de sociologues, de journalistes et politiciens professionnels». par ailleurs, la classe ouvrière est vilement méprisée !
Les principes de l’AngSoc sont: négation de la réalité objective, double-pensée et mutabilité du passé.
Le principe fondamental de l’AngSoc, est la négation de la réalité.
Comment prouver alors à un poisson, qu’il est dans le ventre d’une baleine ?
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Bibliographie
– « 1984″ (Orwell)
Lien: http://www.ebooksgratuits.com/pdf/orwell_1984.pdf
– « Nous autres » (Zamiatine)
Lien: http://infokiosques.net/IMG/pdf/nous_autres-pageparpage.pdf
– « Un monde meilleur » (Huxley)
lien : http://www.oasisfle.com/ebook_oasisfle/Huxley,Aldous- Le Meilleur Des Mondes.pdf
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« Es-tu un esclave ? Tu ne peux donc pas être un ami.
Es-tu un tyran ? Tu ne peux pas donc avoir d’amis »
Friedrich Nietzsche
Notre société s’apparente à « La République » de Platon.
Les philosophes de l’antiquité ont décrit il y a plus de 2000 ans une situation qui perdure toujours, car l’homme est toujours prisonnier de ses croyances et de la peur. Il est toujours ligoté dans sa caverne intérieure, en compagnie de ses semblables, n’ayant pas pris conscience de ses pouvoirs.
La République de Platon et le mythe de la caverne.
La République est un dialogue socratique, écrit par Platon aux environs de 380 avant notre ère, qui discute de la définition de la justice, de l’ordre et des caractéristiques d’un état-cité juste et de l’homme vertueux.
C’est l’œuvre la plus connue de Platon et elle s’est révélée être l’un des ouvrages de philosophie et de théorie politique le plus influent au plan intellectuel et historique.
Dans La République, Platon décrit quatre types de gouvernement:
la monarchie, l’oligarchie, la tyrannie et la démocratie.
L’allégorie de la Caverne discute de la mentalité humaine et du monde politique, de notre façon de penser et d’être. On trouve quatre types de gens dans la caverne, bien que nulle part dans le texte les personnages ne soient clairement dénombrés. Il y a dans la caverne des ravisseurs et des prisonniers. Ces prisonniers sont sous contrôle et ne connaissent rien d’autre que la vie de la caverne, encore pire, ils ne connaissent qu’une seule paroi de la caverne. Les ravisseurs se servent d’un feu pour projeter des ombres sur la paroi devant laquelle se trouvent les prisonniers pour que la réalité fabriquée, les garde captifs et les distrait.
Parmi les prisonniers, certains sont enchaînés et d’autres sont libres de leurs mouvements. Les enchaînés sont maintenus en place et ne peuvent regarder que droit devant eux, ils sont ainsi convaincus de la réalité et de l’importance des ombres. Les non-enchaînés sont si subjugués par les images et convaincus de la réalité et de l’importance des ombres qu’ils n’ont pas besoin de chaînes. Ce sont les ombres qui les retiennent. Les enchaînés et les non-enchaînés ne prêtent pas d’intérêt à leur existence actuelle en tant que prisonniers de la caverne. Ils ne sont pas conscients, pas plus d’eux-mêmes que de leur environnement, ni de leurs ravisseurs, ils ne sont conscients et concernés que par les ombres.
Les ravisseurs gardent les prisonniers grâce aux ombres, en tant que distractions. Il y a les prisonniers enchaînés, les prisonniers libres et les ravisseurs qui s’en occupent. Le quatrième personnage de l’allégorie, la quatrième partie qui se distingue de l’ensemble, est représentée par un prisonnier affranchi. Le prisonnier affranchi, après avoir passé sa vie
entière dans la caverne, se retrouve en surface et il est d’abord ébloui par la lumière du soleil puis commence à voir. Il ne voit d’abord que des ombres, c’est ce qu’il avait l’habitude de voir, il voit ensuite des reflets, puis les objets qui chassent l’ombre et enfin la totalité de son environnement, lui-même, les autres, les étoiles et le soleil. Le prisonnier libéré apprend à connaître le soleil et tout ce qui dépend de lui. Il étudie les principes de base de la réalité et le fait que le soleil est la réelle lumière, que le feu des ravisseurs ne l’est pas. Le prisonnier affranchi apprend les conditions basiques de la réalité et des choses représentées par les ombres des ravisseurs.
Il devient conscient et en déduit sa place dans le monde. Il réalise qu’il a été trompé toute sa vie et que tous ceux qu’il a toujours connus dans la caverne sont emprisonnés et ont été trompés.
Son devoir est de retourner auprès d’eux.
Après réflexion, le prisonnier libéré revient et tente d’informer les captifs de leur situation pour les en libérer.
Les captifs enchaînés et non enchaînés se moquent du prisonnier libéré car il n’arrive plus à voir dans la sombre caverne, ses yeux s’étant accoutumés à la lumière du jour.
Finalement ils veulent éliminer le prisonnier libéré parce qu’il leur révèle leur malheureuse situation et bouleverse leur status quo qui est la cause de leur captivité.
Les ravisseurs contrôleurs cherchent eux aussi à l’éliminer, lui ou quiconque remet en question et révèle le système de la caverne.
Les trois types de personnages veulent à tout prix éliminer le quatrième : le prisonnier libéré qui cherche de son côté, à les libérer pour leur montrer la vraie lumière en opposition à ce qui existe dans la caverne, véritable reflet du fonctionnement des institutions de contrôle…
Les symboles du monde politique actuel sont assez faciles à reconnaître. Le pouvoir du prisonnier libéré est reconnu. L’interprétation de l’allégorie de la Caverne concerne l’individu au sein de la caverne, que les gens construisent eux-mêmes autour d’eux.
Les ombres sont la représentation d’une indication mensongère qui semble réelle : c’est la peur.
Le monde extérieur se sert souvent de feux et d’ombres pour engendrer la peur, mais la peur qu’on se crée tout seul fonctionne aussi. Une majorité de gens se rejoue le scénario des ombres pour maintenir en eux un status-quo et ne pas avoir à affronter les réalités intérieures et extérieures.
Ils possèdent leurs propres cavernes personnelles où tout est factice. Le prisonnier libéré ou le rebelle vertueux ont du pouvoir dans le monde et peuvent nous faire sortir de notre ignorance vers la lumière.
Les ombres sont très symboliques d’une réalité consensuelle, programmée et renforcée en permanence par les médias dominants que la plupart des gens pensent crédibles…
Le prisonnier libéré suit son intuition et se comporte d’une manière impossible à comprendre par les esprits conditionnés et emprisonnés dans la prison de leurs préjugés…
Ils doivent trouver une justification à nos paroles et à notre comportement en déclarant que nous sommes « fous », « dangereux » ou « délirants », et peuvent nous traiter avec mépris. Nous sommes en fait réellement différents en envisageant la réalité d’un autre point d’observation. Faisons ce que notre cÅ“ur nous dit intuitivement, car c’est la Conscience qui s’exprime, la Voix Silencieuse.
Suivons-là et partons à l’aventure…
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« L’obscurité ne peut pas chasser l’obscurité ; seule la lumière le peut. La haine ne peut pas chasser la haine ; seul l’amour le peut. »
(Martin Luther King)
Vous êtes pacifiques ?
Oui, nous sommes pacifiques !
Nous sommes hautement pacifiques.
Nous sommes pour la paix et nous la défendons !
On n’aime pas la guerre mais on s’y prépare…
Chacun est libre de ses choix dans un cadre légal.
Vous ! Vous êtes pour la démocratie ?
Non ! Ce n’est pas vrai…
Généralement, c’est la majorité qui écrase la minorité. (Israël, Birmanie…)
En Algérie, c’est une minorité éradicatrice qui veut imposer son projet d’une société déliquescente, contraire à nos valeurs arabo-musulmanes.
Ces gens là , sont les rebuts du néo-colonialisme français.
Des vassaux zélés, manipulés qui font dans l’intox et la subversion…
L’Algérie est mon pays. Tous ceux qui se sont sacrifiés pour son indépendance confisquée, ne l’ont fait que pour que nos enfants retrouvent leurs dignités perdues ! Nous sommes les dignes héritiers de ces valeureux chouhada…
Nous nous opposerons de toutes nos forces, aux forces du mal, aux séparatistes, aux aventuriers de tous bords et aux mercenaires de la plume et de l’épée…
Nous sommes pour le dialogue fraternel, libre et désintéressé. Nous ne détestons personne. Nous respectons tout le monde. L’Islam est notre religion et celle de nos aïeux ! Nous ne concèderons pas un pouce de notre territoire à qui que ce soit. Nous ne ferons aucun compromis !
Nous n’aimons pas l’extrémisme des deux bords.
Ni l’extrémisme berbéro-assimilationiste-éradicateur !
Ni l’extrémisme intégriste !
Nous sommes pour le juste milieu…
Nous tendons la main à tout le monde !
Mais nous couperons celle du traître, du fourbe et du scélérat !
Nous ne serons pas du côté, de ceux qui disent :
– « Armez-vous ! »
Nous serons plutôt du côté, de ceux qui disent :
– « Aimez-vous ! »
Notre patience est connue mais notre détermination l’est davantage !
Nous sommes pour la liberté du culte, la liberté d’expression et pour la liberté d’opinion dans une diversité culturelle et linguistique.
L’Algérie musulmane est plurielle…
Si quelqu’un nous bouscule, nous serons patients.
Si quelqu’un nous insulte, nous serons tolérants.
Si quelqu’un dénigre notre religion, nous l’informerons.
Si quelqu’un touche à notre religion…on tire sans sommation !!!
La colère du belliqueux est proportionnelle à son animosité.
La colère d’un pacifique fera bouillir l’océan pacifique…
La majorité silencieuse est comme un raz-de-marée qui déferle, en submergeant les îlots nocifs de la désolation pour les transformer en un lac tranquille et paisible…
Nous avons un seul parti et une seule patrie : l’Algérie !
Kamel SEDDIKI
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« Le plus précieux dans la création picturale, c’est la couleur et la texture. Elles constituent l’essence picturale que le sujet a toujours tuée. » (Kasimir Malévitch)
Kasimir Severinovitch Malevitch est Né le 23 février 1878 à Kiev (Ukraine)
Grand maître de l’art abstrait, Malevitch est le précurseur du courant suprématiste. A partir d’une abstraction absolue, sa peinture est libérée de toute représentation puisque dépouillée de tout ce qui pourrait être son essence même ! De son univers absolu et mystique, il s’intéresse au « zéro des formes » une théorie qu’il développe dans le Manifeste du Suprématisme paru en 1915.
A l’instar de Chagall, de Picasso, Braque, Matisse ou Duchamp, Malevitch découvre les impressionnistes avec Chtchoukine et Morozov ! Les Å“uvres de Monet, de Cézanne, de Van Gogh et de Gauguin lui offrent une vision enfin lucide de la matérialité de la peinture. Il évite les symbolistes et s’intéresse aux fauves, aux cubistes et aux futuristes !
Après de brillantes études aux Beaux-Arts de Kiev, il rencontre en 1895, les peintres Larionov et Gontcharova,(fauvisme, cubisme, futurisme) qui auront une influence bien déterminante sur ses premières œuvres.
(Le Bûcheron, 1912)
Ici, le bûcheron ne fait qu’un, avec la forêt et les troncs d’arbres coupés…
Ses préférences vont plutôt vers les purs rapports de couleurs non naturalistes. Rien pour Malevitch ne doit être instinctif ou inconscient. Il dédaigne la subjectivité.
Le Quadrangle, appelé aussi Carré noir sur fond blanc, est une huile sur toile peinte par Kasimir Malevitch en 1915.
La Quatrième Dimension
Le Suprématisme est une peinture libérée de toute représentation figurative, où l’image n’est plus que surface colorée. Elle n’est plus que sensation, pure sensibilité picturale et devient un art autonome, détaché de son environnement, de la réalité extérieure.
Pour les suprématistes, l’espace dépasse la représentation en trois dimensions et s’inspire des théories géométriques de la quatrième dimension. Cette forme d’espace est conçue de plusieurs couches de dimensions au travers desquelles les formes évoluent.
Dans l’œuvre de Malevitch, la quatrième dimension fusionne le temps et l’espace : ces deux éléments permettent aux formes d’évoluer librement. Les formes sont fixes dans les trois premières dimensions, mais elles se trouvent activées au travers de la quatrième dimension.
Le sujet d’une œuvre suprématiste est la capture d’un moment de l’évolution des formes dans les dimensions. Malevitch représente dans ses œuvres un univers infini en blanc dans lequel flottent, montent ou chutent des formes géométriques.
Malevitch a créé ce mouvement pour ne représenter que l’essentiel.
Cela passe par trois éléments :
La forme
Le Suprématisme privilégie trois formes : le cercle, la croix et le carré.
Malevitch préfère ce dernier, car c’est une forme basique et universelle.
Les couleurs
Elles sont primaires et répondent à des exigences : le blanc pour le fond, car il fait rappelle l’infini, le noir pour le carré et le rouge pour les autres formes.
L’espace
Les suprématistes sont à la recherche d’une quatrième dimension. Cette dernière est créée grâce aux couches de peinture superposées. Le Suprématisme laisse au spectateur la liberté de la découvrir.
Et si la peinture choisissait de ne plus montrer la réalité ? De ne rien montrer d’autre que la peinture elle-même ? Le sujet ne serait que formes, lignes et couleurs ! C’est donc cela : l’Art pour l’Art ?
Beaucoup de peintres ont été influencés par Malevitch tels que Piet Mondrian, Mark Rothko, Yves Klein et bien d’autres…
C’est à partir de 1970 que de nombreuses rétrospectives à travers le monde ont consacré Kasimir Malevitch comme l’un des maîtres de l’art abstrait.
Malevitch finit par abandonner le suprématisme pour se consacrer à la fin de sa vie au portrait (Autoportrait-1933) et au paysage…
Il meurt le 15 mai 1935 (56 ans) Ã Leningrad.
Quelques-unes de ses œuvres majeures
– Le Bûcheron (1912, Amsterdam, Stedelijk Museum)
– Un Anglais à Moscou (1914, Amsterdam, Stedelijk Museum)
– Carré noir sur fond blanc (1913, Saint-Pétersbourg, musée russe)
– Peinture suprématiste (1916, Amsterdam, Stedelijk Museum)
– Carré blanc sur fond blanc (1918, New York, MoMA)
– Pressentiment (1928-1932, Saint-Pétersbourg, musée russe)
– Autoportrait (1933, Saint-Pétersbourg, musée russe)
– Homme courant (1932-1934, Paris, musée national d’Art moderne) (Illus.)
les grandes étapes de l’histoire de la peinture et des mouvements picturaux à travers les époques ont commencé avec :
Le Gothique
La renaissance
Le Maniérisme
Le Caravagisme
Le Baroque
Le classicisme
Le rococo
Le néoclassicisme
Le romantisme
L’orientalisme
Les Préraphaélites
L’école de Barbizon
Le réalisme
L’impressionnisme
Le cubisme
Le fauvisme
Le futurisme
L’expressionnisme
La peinture métaphysique
Le surréalisme
Le suprématisme.
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Si haut qu’on monte dans la vie, on finit toujours par des cendres. (
Pionnier du graffiti, c’est un artiste américain né le 22 décembre 1960 à Brooklyn, d’un père haïtien et d’une mère d’origine portoricaine.
Il fut tout d’abord encouragé par sa mère. Ses talents de dessinateur ont commencé par fleurir sur les murs et les wagons de métro de Manhattan, sous forme de graffs et de tags signés SAMO©. (Same Old Shit) Il abandonna ses études.
Pour gagner sa vie, il s’affaira à vendre des cartes postales et des tee-shirts peints à la main.Ses aphorismes signifiaient clairement sa volonté de rupture avec le consensus social. Il exposa pour la première fois, en juin 1980.
D’autres expositions suivirent, notamment avec Keith HARING et Julian SCHNABEL de la scène new yorkaise.Dès 1983, des expositions étaient consacrées à ses seules Å“uvres.
BASQUIAT attira l’attention d’Andy WARHOL célèbre peintre qui décéda en 1987. La consécration pourtant arriva le 10 Février 1985 lorsqu’il apparut sur la couverture du New York Times Magazine.
Et c’est son mécène Wahrol qui lui a permis d’amener l’art de rue dans les galeries. Cet artiste, aux prises avec les contradictions et les injustices du monde, a voulu reprendre le pouvoir par le savoir et par l’ironie en un foisonnement éclectique qui bat en brèche les frontières et les hiérarchies. Visionnaire, il a inventé une grille de lecture picturale de ce monde transfiguré dans des activités aussi diverses ! (peinture, graffiti, dessin)
Il a laissé son art se développer hors des institutions dans la rue, en parallèle du mouvement hip-hop, qu’il a accompagné et quasiment illustré avec son ami Keith Haring. Il fut encensé par la critique internationale comme étant, le premier peintre moderne Noir des années 80. C’était le premier peintre noir à faire une carrière internationale.
Basquiat est en quelque sorte, un alchimiste de la poésie, de la libre musicalité des mots et de la vitalité dans le mouvement artistique du néo-expressionnisme.
Jean-Michel BASQUIAT a joué lui-même dans un film underground de 1981 intitulé « New York Beat Movie« , réalisé par Edo BERTOGLIO. Son ami, le peintre Julian SCHNABEL qui le côtoya à ses débuts, lui a consacré un film, en 1996.
Il est mort à 27 ans d’une overdose d’héroïne, le 12 août 1988 à New York.
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Heureusement que le monde va mal ! Je n’aurais pas supporté d’aller mal dans un monde qui va bien ! (Coluche)
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